A contrario, la sur-communication est une communication qui va préférer la quantité à la qualité et donc brouiller son message, perdre en impact et surtout augmenter sa pollution numérique. Alors pourquoi continuer ?
Dans cet article je vais me concentrer sur la pollution numérique au travers des réseaux sociaux. Nous parlerons bonnes pratiques et empreinte carbone. Bonne lecture.
Selon l’étude de WeAreSocial, près de 4,62 milliards de personnes utilisent les médias sociaux dans le monde, dont les préférés sont : Whatsapp (15,7%), Instagram (14,8%) et Facebook (14,5%). TikTok et Twitter arrivent bien après. Ces médias sociaux nous prennent beaucoup de temps, en effet, nous passons en moyenne 23,7 heures par mois sur YouTube, 19,6 heures sur Facebook et TikTok, 11,2 heures sur Instagram et 5,1 heures sur Twitter.
Cela représente en moyenne 2h27 par jour sur les réseaux sociaux. C’est énorme !
Le temps passé sur Instagram a augmenté de 10% depuis l’année dernière et Facebook garde sa place de plateforme la plus utilisée avec près de 2,910 milliards d’utilisateurs. Selon GWI, 27,6% des internautes (1 sur 4) découvrent une marque ou un produit grâce aux publicités diffusées sur médias sociaux. Les moteurs de recherches restent tout de même la principale source de découvertes de nouveautés avec l’indémodable bouche à oreille.
Il faut donc se l’avouer, les réseaux sociaux sont des canaux de communication indispensables pour être vu et reconnu.
En France les réseaux sociaux correspondraient à 102 kgEqCO2 à l’année, soit l’équivalent de 914 km effectués en véhicule léger moyen en France. Pour vous éviter de nombreux chiffres sur le sujet, je vous partage ce graphique très explicite réalisé par Statista sur les chiffres de Greenspector.
Oui, l’utilisation des réseaux sociaux pollue mais une meilleure utilisation permettrait de limiter cette pollution et de diffuser des messages de sensibilisation à fort impact environnemental.
Tout d’abord, n’oublions pas que les réseaux sociaux sont un moyen de communiquer très important dans notre société. Il est donc préférable de les utiliser de manière raisonnée en complément des autres supports de communication pour s’assurer une communication efficace et peu polluante. Voici quelques bonnes pratiques à adopter sur vos réseaux sociaux :
Pour réduire votre consommation sur les réseaux sociaux, il faut commencer par réfléchir à votre communication, la préparer et ne pas communiquer pour ne rien dire. Préparez une stratégie digitale qualitative et efficace. De cette stratégie découlera une ligne éditoriale qui vous aidera à élaborer vos publications à l’avance et donc vous assurer une communication sensée.
Vous n’êtes pas obligé de publier du contenu tous les jours. C’est très compliqué d’élaborer un nouveau contenu utile tous les jours, cela peut vite devenir chronophage, contre productif et donc très frustrant. Je vous conseille de publier du contenu qualitatif 2 à 3 fois par semaine. C’est amplement suffisant.
Prévoyez quelques messages de communication valorisant les actions que vous mettez en place pour répondre aux enjeux environnementaux et sociétaux. Votre audience appréciera votre engagement et partagera auprès de son entourage vos actions. Un bon moyen de fidélisation.
Le stockage de vos photos et vidéos sur les serveurs demande beaucoup d’énergie. Supprimez les contenus les plus anciens et expliquez-le à votre audience.
Préférez la wifi à la 4G,
Utilisez un hébergeur vert,
Pensez aux banques d’images françaises et solidaires (ex. Pic&Pick),
Désactivez la lecture automatique des vidéos sur Facebook et Linkedin,
Testez l’éco-responsabilité de votre site internet avec Ecoindex,
Ne stockez plus les documents et photos inutiles sur le drive,
Utilisez SmartreZo.
Vous l’aurez compris, réduire sa pollution numérique passe par de petites actions qui auront un impact positif sur l’environnement mais également sur votre communication. Prêt à passer à l’action ?